VOTATIONS DU 7 MARS 2021

Une seule santé – lien entre destruction des forêts primaires et pandémies

 

Il existe un concept scientifique  que les anglo-saxons nomment « One health » et que l’on peut traduire assez simplement par UNE SEULE SANTÉ.
Cette théorie, qui n’a rien de magique, ni d’ésotérique avance l’hypothèse que tout est lié dans la nature: la santé des animaux, des humains, celle des végétaux. Si un déséquilibre intervient dans l’une ou dans l’autre, alors c’est le tout qui bascule !
Malgré cela, et l’idée n’est pourtant pas très compliquée à comprendre, l’animal le plus borné de la planète s’évertue à créer des déséquilibres qui sont néfastes pour sa planète et pire encore… pour sa propre santé.
La plus grande réserve « d’équilibre » se trouve dans un type de forêt particulier et il semble bien que la destruction de ces forêts dites « primaires » soit la cause principale de la recrudescence de maladies infectieuses.
Selon la FAO, une forêt primaire est « une forêt naturellement régénérée d’espèces indigènes où aucune trace d’activité humaine n’est clairement visible ». Il lui faut environ mille ans pour développer toute la force d’un écosystème le plus naturel possible: elle filtre l’eau, contient le CO2, maintient une zone humide, retient les gaz à effet de serre, etc. Mais, ce n’est pas tout!
Les deux dernières principales forêts primaires se trouvent dans le bassin du Congo et… en Indonésie.
D’où l’importance de cette votation du 7 mars, puisqu’en tant que nation, nous allons décider ensemble si nous allons participer à la destruction de la biodiversité mondiale avec cet accord de libre échange !!!
Comme il n’y a plus de diversité… si une maladie se propage, elle n’a plus aucune barrière naturelle: les monocultures de Palmistes sont un vrai régal pour les parasites, contrairement aux forêts primaires, réservoir de biodiversité comprenant petits et grands mammifères, insectes, champignons, larves, etc.
Encore une fois, cela n’a rien de mystique : il faut qu’un bon équilibre puisse être garanti, car ces écosystèmes riches, variés et suffisamment vastes protègent ainsi la vie humaine contre les pandémies et permettent au tout de partager UNE SEULE SANTÉ

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